Purcell (suite)
A quatre voix
Mozart - Petite musique de nuit. Dernier mouvement.
Pour quatre voix stressées (désolé, il n'y a que le début du mouvement)
Vivaldi - les quatre saisons
Pour quatre voix... bizarres
Purcell (suite)
A quatre voix
Mozart - Petite musique de nuit. Dernier mouvement.
Pour quatre voix stressées (désolé, il n'y a que le début du mouvement)
Vivaldi - les quatre saisons
Pour quatre voix... bizarres
...mais il n'y a que le thème qui est religieux (ainsi que l'esprit dans lequel je le fais)
Peuple fidèle
O Bone Jesu
Stabat Mater (Pergolesi)
Tollite Hostias
(un peu jazzifé... très très légèrement)
Marcello
Concerto pour hautbois en ré mineur (adagio)
Ici, c'est pour orgue (Frédéric) et saxo soprano (moi) dans notre église.
Bach
Prélude en ré mineur
Pour une clarinette et une voix de basse.
Je l'aime beaucoup, celui-ci, et j'ai passé du temps à le potasser à la clarinette
Bach
Toujours un prélude (VIII, cette fois) avec un métronome en arrière-fond.
A troix voix (ici, trois clarinettes. C'est le premier morceau que j'ai enregistré pour essayer ma nouvelle clarinette)
Bach
Le même morceau...un peu revu et corrigé à la Coolus.
Trois clarinettes, une voix de basse et une voix qui fait la percu.
Mozart
Concerto pour piano n°21 KV467 Andante
4 clarinettes, une voix de basse et un soliste choubidou-wah
Les deux choses qui m'ont aidé à sortir peu à peu de la timidité sont la musique et le dessin.
Bon, pour le dessin, vous connaissez déjà... Passons à la suite.
La musique, elle, est venue plus tôt.
J'ai fait un an de piano, vers 6-7 ans.. J'ai vite arrêté à cause de mes problèmes de vue. Un pianiste qui a le nez sur sa partition a forcément les coudes en arrière et les mains au niveau du nombril. Pas pratique. Dommage. Le piano est l'instrument que je préfère.
J'ai commencé la clarinette à l'âge de neuf ans. Je me souviens que mes mains étaient trop petites pour couvrir les trous de l'instrument, il fallait écarter les doigts au plus que maximum. Ca demandait un effort considérable et ça ne faisait pas du bien. Heureusement que mes mains ont grandi (et pas la clarinette)
J'ai pris des cours dans différentes écoles de musique (pas au conservatoire) et c'était suffisant pour moi.
Vers l'âge de 14 ans, après avoir passé le cap des 4ème et 5ème année d'instrument où c'est très rébarbatif question technique technique, j'ai commencé à avoir le goût de jouer. Jouer avec ma grande soeur qui fait du piano (entre autres...), jouer avec d'autres clarinettistes, jouer dans une harmonie, avec les "grands". Jouer aussi dans le groupe de prière, c'est à dire à l'oreille, sans partitions, en écoutant et improvisant. Là, j'ai bossé l'écoute et mes gammes sans le savoir. Au début, dans le groupe de prière, je ne pense pas que j'aidais à prier. Ca couinait souvent. On m'a supporté, et peu à peu, j'ai pris de l'assurance.
A 14 ans, je me souviens avoir écouté souvent le concerto pour clarinette de Mozart avec un magnétophone et une cassette qui s'est bien usée (désolé, les jeunes, vous n'avez pas compris le mot "cassette", vous êtes nés après). J'ai intégré le morceau, puis l'ai travaillé à l'écoute.
à 15 ans, on m'a acheté la partition. Il y avait peu d'erreurs entre ce que j'avais entendu et les notes lues.
Vers cet âge-là, j'ai commencé à vraiment aimer la clarinette et toutes ses possibilités musicales. Nous avions formé à ce moment-là un quatuor-quintet (ça dépend de l'année) de clarinettes. Je me suis régalé, tant au niveau musical qu'au niveau complicité.
Côté goûts musicaux, j'aimais particulièrement le classique (surtout Mozart, Tchaïkowsky, un peu Beethoven). J'écoutais aussi du jazz (style new orlean) ou les ragtimes. En musique de variété, rien ne m'a jamais attiré. Je les jugeais musicalement pauvres. Mon jugement n'a pas beaucoup évolué sur les musiques actuelles. Toujours un peu la même chose, les suites d'accords...
A 17 ans, je me suis mis au trombone à coulisse. On m'en a un peu dissuadé (non pas à cause des canards... quoi que...) mais on me disait que ça risquait de déformer mes habitudes de clarinettiste au niveu de l'embouchure.
A 19 ans, j'ai récupéré le saxo de mon petit frère, qui prenait la poussière (le petit frère en question a choisi de briller à la guitare et au banjo, ce qu'il fait très bien, d'ailleurs). J'ai connstaté qu'un clarinettiste pouvait correctement jouer du saxo avec un travail non acharné d'une semaine.
C'était aussi l'année au Verbe de Vie où j'ai commencé à chanter à quatre voix et à déchiffrer des partitions.
Ensuite, dans la communauté de la Croix Glorieuse, c'étaient les années fastes (musicalement) où il y avait un chant pondu pour la messe de la semaine suivante, et il fallait l'apprendre dare-dare. Nous étions environ 15 instrumentistes à accompagner la messe à cette époque. En ayant marre de transposer tout un ton au-dessus (les clarinettitste me comprendront), j'ai commencé à transposer à vue. Au bon d'un an, c'était affaire classée. Et puis pareil avec le saxo alto; avec cette bête-là, il faut tout baisser d'un ton et demi.
Alors voilà, j'ai appris à déchiffrer, à me lancer franchement (et à me planter franchement en me lançant franchement aussi)
Vers l'âge de 25 ans, j'ai flashé sur la sonorité du saxophone soprano, en entendant par hasard un CD du "Hilliard ensemble" dans une librairie de monastère. C'était Yan Gabarek qui jouait. Ca m'a beaucoup plu.
Trois ans plus tard, un saxophone soprano était arrivé dans la maison.
Et puis à l'occasion de mes trente ans, avec la famille (dont chacun des membres joue quelque chose), on a décidé de faire un CD (pour nous) et de composer chacun une chanson pour l'un(e) de nos frères ou soeurs, tiré(e) au hasard.
C'était un beau Noël où nous nous sommes assis autour d'une table, tous les 8 (donc avec les parents), à écouter ce que chacun avait fait pour l'autre.
A cette occasion, j'ai appris à me servir d'un logiciel pour enregistrer plusieurs pistes. En les superposant, on entend plein de voix.
Côté communauté, nous chantons les ofices tous les jours. J'ai appris à afiner mon oreille. Je n'ai plus besoin d'accordeur pour les 12986 cordes (et demi) de la cithare.
Bref, si on reprend toutes les capacités écrites dans cet article et si on les additionne, ça donne des choses curieuses.
C'est ce que je partage avec vous à travers quelques morceaux que je mets sur ce blog.
Voici un extrait de ces musiques. Je n'ai rien composé, je n'ai fait que trouver une partition, chanter une voix, puis une autre, une troisième, mettre un peu d'écho, changer la hauteur des voix, et zou. Côté matériel, j'ai un bête micro pas plus grand qu'une pastille de lave-vaisselle. La qualité n'est pas super bonne. Mais bon, pour la tête du micro, ça rend bien quand-même.
Bonne écoute et rendez-vous dans la rubrique musique.
Si tu ne comprends pas les paroles, c'est normal, c'est du latin. :)