petit dessin du jour...
petit dessin du jour...
J'ai un cadeau pour toi !
BOUM !
Année B - Solennité du Saint Sacrement
(Ou « Fête-Dieu » Dimanche après la Trinité)
Exode 24,3-8
Psaume 115
Hébreux 9,11-15
Marc 14,12…26
Pour aller plus loin
Détails :
-Un lapin reconnaissant. Il porte 8 cadeaux.
-Le 8èmejour est aussi le premier de la semaine ; le « Jour du Seigneur ». Celui qui Lui est plus particulièrement consacré.
-L’angle de vue pourrait être celui de Dieu, beaucoup plus proche que ce qu’imagine le lapin (qui regarde ailleurs, et assez loin.)
-Ce lapin reconnaît que Dieu est à l’origine de beaucoup de choses dans sa vie, puisqu’il a encore 3671 autres cadeaux à chercher.
-On peut enfin remarquer que les cadeaux du dessus sont des fruits et des fleurs, c’est à dire, ce qui vient de Dieu, ce qu’on ne peut pas construire de nous-mêmes.
-Questions
-Dans chaque messe, on bénit le Seigneur qui nous donne ce « pain, fruit de la terre et du travail des hommes » qui deviendra réellement le corps du Christ une fois que l’ Esprit-Saint l’aura sanctifié.
C’est assez énorme, ce mélange entre ce qui vient de la terre, qui est travaillé par l’homme (parce que le pain ne pousse pas tel quel). Dieu se sert de ces deux éléments (la nature et notre travail) pour en faire le Temple de sa présence quand c’est consacré par son Esprit.
-Dieu a voulu notre travail, notre collaboration.
-Est-ce que mon travail pour lui est greffé sur quelque chose qu’il m’a donné ? Que la nature m’a donné, ou est-ce qu’il se suffit à lui-même ?
-Suis-je reconnaissant(e) de ce qui vient de lui ? Est-ce que le jour du Seigneur, je pense plus à Lui demander quelque chose qu’à Lui dire MERCI ? (idem pour les autres jours…)
-Dans mon esprit, est-ce que je lui « donne », ou est-ce que je lui « rends » ?
Est-ce que le radar flashe à travers la vie trine ?
Année B - Trinité
1ère lecture : Deutéronome 4,32…40
Psaume 32
2ème lecture : Romains 8,14-17
Evangile : Matthieu 28,16-20
Pour aller plus loin
-Détails
-On remarque une voiture qui roule à fond la caisse. Elle se prépare à dépasser.
-Le conducteur est invisible (la voiture n’est pas télécommandée)
-On ne voir pas le décor, ça va trop vite.
-Le lapin bleu est presque blanc de trouille. Il a les pattes sur la boîte à gants (sur l’air bag ?) pour se cramponner comme il peut.
-Questions
-Interprétation ; cette voiture, c’est ta vie. Il y trois manières de la conduire :
-C’ est toi qui prends le volant. Tu décides de tout et Dieu n’a plus qu’à te suivre.
-C’est toi qui prends le volant et Dieu est assis à côté avec la carte. Il te dit où aller, tu l’écoutes , mais c’ est toi qui conduis, à ta vitesse.
-C’est Dieu qui prend le volant, et tu te laisses guider en tout.
Bref, la conduite de Dieu peut être folle pour toi (folle ne veut pas forcément dire qu’il va trop vite, mais qu’il passe par des endroits quelques fois curieux)
Mais « la folie de Dieu est plus sage que les hommes ». Il connaît ton mode d'emploi et il te mène là où tu deviendras le plus toi-même.
Année B - Pentecôte
1ère Lecture : Actes des apôtres 2,1-11
Psaume 103
2ème Lecture : Galates 5,16-25
Evangile : Jean 15,26-27 ; 16,12-15
Pour aller plus loin
Détails
-Cette phrase est le jugement de ceux qui voient agir les apôtres, lorsqu'ils parlent en d'autres langues. Certains sont étonnés, d'autres se moquent.
-Ici, le lapin est plutôt saoul. Visiblement, il a bu une bonne dose d’Esprit-Saint. (Pour les enfants, je signale qu’il ne faut surtout pas boire du White spirit, c’est dangereux et ce n’est pas de l’Esprit Saint en bouteille !)
-On distingue 3 colombes et 7 cœurs (comme les 7 dons de l’Esprit qu’on trouve chez Isaïe au chapitre 11, versets 2 et suivants)
-Le fait que les mouvements soient en blanc, indique la légèreté.
Questions
-Autre détail liturgique, ce verset (Ac 2,13) ne fait pas partie du texte de ce dimanche (qui s’arrête à 2,11), et curieusement, on ne l’entend jamais, ni le dimanche, ni en semaine (sauf erreur de ma part…). C’est pourquoi, je souhaitais le mettre.
-Recevoir l’Esprit Saint ne veut pas dire qu’on devient nécessairement comme ça. On peut l’ extérioriser de cette manière, ou d’une autre. Cela dit, quel jugement ai-je devant des chrétiens « tout fous » ? Les chrétiens « manche à balais » ne donnent peut-être pas plus envie de croire que les « tout fous »
-Le white-spirit (esprit blanc ?) est utilisé pour dissoudre la peinture, le vernis et l’encre d’imprimerie (donc des trucs bien costauds). L’Esprit-Saint ne dissout-il pas le vernis superficiel de notre vie, pour aller plus en profondeur ? Quel est mon vernis ? Combien de couches a-t-il ? Et si on l’enlève, je risque d’être moins protègé… mais tellement plus authentique ! Je brillerai moins, mais j’aurai ma couleur naturelle.
Quel est l'intérêt de se blinder ? Est-ce que j'apprécie les personnes blindées, hermétiques ? Pourquoi ?
Si je me blinde, en quoi est ce que je vais me dénaturer
L'Ascension, ça déménage !
Année B - Ascension
1ère Lecture : Actes des apôtres 1,1-11
Psaume 46
2ème Lecture : Ephésiens 1,17-23
Evangile : Mc 16,15-20
Pour aller plus loin
Détails :
Beaucoup d’inattendu en une seule image. De gauche à droite ;
-Un démon expulsé d’un lapin (visiblement surpris d’avoir ce genre de truc à l’intérieur de lui)
-Le lapin qui annonce la Bonne Nouvelle, sur fond de soleil levant. Il suffit qu’il parle pour que le Seigneur agisse.
-Au premier plan, à droite, le sourd qui se met à entendre.
-Derrière lui, en ombre chinoise, le boiteux qui bondit en lançant sa béquille.
-Et tout à droite, le mort qui ressuscite et sort de son tombeau en bondissant lui aussi.
-Le décor est simple, il n’y a rien d’autre que la nature, on ne perçoit aucune « œuvre humaine ».
-L’homme est comme rendu à sa vocation première ; il vient de Dieu et il est fait pour Lui. Les seuls « instruments » (béquille pour le boiteux, corne pour le sourd et bandelettes pour le mort) sont maintenant inutiles.
-Questions
-Dans l’ordre de la foi, on peut faire des choses pour Dieu, ou faire les choses de Dieu. Les deux sont bien, mais la deuxième est meilleure. Si on compte sur soi, on pourra accomplir de belles choses qui seront peut-être très bien, mais si on compte sur Dieu, ce sera encore meilleur, même si le résultat n’est pas toujours perceptible à nos yeux. Qu’est-ce que je préfère, au fond de moi ? Comment le mettre en œuvre cette semaine ?
Un petit mot sur la "dédicace". Il ne s'agit pas de gribouiller un mot sur un petit papier, mais de consacrer une église achevée pour qu'elle serve au culte.
L'Eglise du Latran... "C'est où, ça ? En quoi ça me concerne ? Pourquoi est-ce que ça prime sur la liturgie du dimanche ?", me direz-vous.
Où est le Latran ? à Rome, c'est une des quatre basiliques majeures. La première Eglise construite à Rome une fois qu'on avait le droit de pratiquer la foi chrétienne sans se faire couper la tête ce qui n'était pas le cas avant l'édit de Constantin (en 313).
Pourquoi est-ce que ça prime sur le dimanche ? Parce que c'est l'Eglise, le corps du Christ dont je fais partie.
Dans le missel romain (le livre qu'utilise le prêtre à la messe), il y a des prières classées par ordre d'importance, et la dédicace figure en premier, AVANT même la Vierge Marie. Après la Vierge Marie, il y a les apôtres, les pasteurs (évêques) etc... Donc la dédicace est une fête très importante parce qu'on célèbre l'Eglise, corps du Christ dont il est la tête. De ce fait, nous sommes des Temple de Dieu lui-même.
Sais-tu qu'on fête TROIS dédicaces d’églises dans l'année liturgique ? Lesquelles ?
-Celle du Latran (St Jean de Latran, à Rome, est la cathédrale de l'évêque de Rome qui est aussi... le pape). Je répète ; la cathédrale de Rome n’est pas la basilique St Pierre mais St Jean de Latran.
-La deuxième dédicace, c'est celle de la cathédrale de ton diocèse.
-Et la troisième dédicace, c'est celle de ton église paroissiale.
La dédicace de St Jean de Latran concerne tous les cathos de la planète. La dédicace de la cathédrale de ton diocèse concerne tous les cathosde ton diocèse. La dédicace de ton église paroissiale concerne tous les cathos de ta paroisse.
Et voilà, tu sais tout. Tu pourras lever le doigt si ton curé pose la question en chaire en lui disant "Moi, moi, monsieur, je sais, je sais !"
POUR ALLER PLUS LOIN
Le dessin est relativement sobre pour indiquer deux choses; Dieu et moi.
Quel est le lien entre les deux ? Suis-je un corps, ou Ai-je un corps ?
Est-ce que je suis propriétaire de mon corps et donc, j'en use d'une chose comme je l'entends ? Ou bien est-ce que je considère mon corps comme un cadeau de Dieu car il me permet de communiquer avec les autres, d'être en relation. Enlève les 5 sens et regarde comment tu pourrais communiquer sans les 5 sens.
Le corps est également un moyen pour communiquer avec Dieu. De quelle manière ?
Suis-je conscient de tout ce que mon corps peut exprimer ? Suis-je conscient que mon corps peut blesser le corps de l'autre ? Comment ?
Allez, aujourd'hui, c'est à toi de commenter ce dessin (à la manière coolusque ou non...)
14 septembre - Fête de la Croix Glorieuse
Première Lecture: Nombres 21,4-9
Psaume 77
Deuxième Lecture: Philippiens 2,6-11
Evangile: Jean 3,13-17
Pour aller plus loin
Détails
-Le verset de la Bible (Philippiens 2,6) nous dit que Jésus aurait eu le droit de dire « Je suis Dieu, alors vous vous la fermez et vous faites ce que je dis », Non, il n’a pas fait peser son titre sur nous, sur moi.
-Sur ce dessin, il conduit sa 2CV rouge en-bas pour signifier l’humanité (couleur sang), et bleue en-haut pour signifier sa divinité (Ciel). Remarquez aussi que le toit est ouvert pour signifier son contact permanent avec Son Père, Dieu.
-Il arrive dans un domaine qui lui appartient, mais le gardien ne le voit pas. Il juge à l’apparence.
-Ce domaine s‘appelle la « Cité Sainte », c’est « le Ciel ». Belle propriété, mais actuellement sans vie (on n’y voit personne dehors ni dedans. La lumière à l’intérieur montre qu’elle est habitée par Dieu, mais qu’il n’a pas encore pu partager sa vie parce que quelqu’un dehors, empêche les gens de rentrer. A quoi ça sert d’avoir une belle maison si quelqu’un empêche d’y entrer ?
-La réponse de Jésus au gardien montre qu’il reste humble. Il pourrait lui dire « Le patron, c’est moi. Dommage ! Tu es viré ! », mais non, il garde son incognito et son humilité.
Questions
-Ce dessin est « inachevé » dans le sens où on ne sait pas ce qu’il va se passer (ça dépend de ton interprétation, de ta façon dont tu imagines Dieu et de ce qu’il va faire). Alors, qu’en penses-tu ?
Qu’aurais-tu fait à la place de Jésus ? Et lui, que fait-il ?
-As-tu remarqué qu’il s’est abaissé à tel point qu’aujourd’hui encore, il est à la merci de l’homme ? Il est à la merci du prêtre qui va refuser de baptiser sans raison précise ou qui confesse en quatrième vitesse. Il est également à ma merci quand il a besoin de moi et que je dis non à ce qu'il me demande, à un refus éventuel de ma part quand il m'appelle.
Ca fait réfléchir, tout ça, non ?
Persévérer, ce n'est pas la mer à boire !
Saints Pierre et Paul (29 juin)
1ère lecture : Actes des apôtres 12,1-11
Psaume 33
2ème lecture : 2 Timothée 4, 6-8.16-18
Evangile : Matthieu 16,13-19
Pour aller plus loin
Détails
-Sur ce dessin, rien ne peut aider ce lapin si ce n’est sa persévérance. Il n’y a que de l’eau autour du lui. S’il s’arrête de nager, il aura un problème…
Questions
-La deuxième lettre de Saint Paul à son disciple Timothée a été écrite peu avant son martyre en 67 après JC. On sent que sa fin est toute proche.
-« Bien se battre », c’est quelques fois user toutes ses forces pour… fuir. Comme sur ce dessin. Se battre contre le péché, ça peut être soit le prendre de front, soit le fuir. Le même saint Paul, dans son épitre aux romains (Rm 12,9) dit : « fuyez le mal avec horreur, attachez-vous au bien. ». Quelques fois, je présume de mes forces, je me dis que je serai fort face à la tentation et je me mets en situation dangereuse face à la tentation. Chercher la prudence, c’est commencer par me connaître, savoir où je suis faible ou fragile, et éviter de me mettre dans des situations où j’ai une chance sur deux de tomber. Si je fuis cette situation, j’aurai deux chances sur deux d’éviter de tomber.
-Quel est le péché qui me fait souvent tomber ? En ai-je pris la mesure ? Est-ce que j’agite un chiffon rouge en attendant qu’il me morde ou est-ce que je l’évite en le fuyant ?
-Quels moyens est-ce que je prends pour le fuir ?
Le pain du Ciel est-ce un pain para-sol ?
Le Saint Sacrement – Année A
(Ou « Fête-Dieu » Dimanche après la Trinité)
1ère Lecture : Deutéronome 8,2…16
Psaume 147
2ème Lecture : 1 Corinthiens 10, 16-17
Evangile : Jean 6,51-58
Pour aller plus loin
Détails
-Le lapin de gauche se pose des questions sur ce « pain descendu du Ciel ». Qui ne s’est jamais posé de question sur ce pain que nous recevons chaque dimanche, ce pain qui est réellement le corps du Christ, Dieu dans nos mains, Dieu sur nos langues. Il réfléchit humainement ; un pain, le ciel, un toboggan…
-Un ange lui dit qu’il fait fausse route et lui montre la crèche. Voilà où il faut chercher : Jésus est né à Bethléem (qui se traduit par « Maison du pain »).
-Jésus naît de Dieu et de la Vierge Marie. Il descend donc du Ciel.
-A sa naissance, on le met dans une mangeoire, ce qui veut dire qu’il se donne en nourriture.
Aujourd’hui, cette Parole s’accomplit : « il est le pain vivant qui descend du ciel ».
Questions
-Pour comprendre ce que dit Jésus, il faut souvent lire et écouter les Ecritures. La réponse y est. Pourquoi aller chercher ailleurs dans telle révélation privée, inédite ?
-Dieu n’aime pas les scoop. Il agit comme le flot continuel de l’eau qui polit une roche.
-Où vais-je chercher la réponse à mes questions ? Est-ce que je me les fabrique comme ce lapin ?